Nous y sommes. 1er pas à Toronto après accusé un petit décalage horaire dans la plus grande ville du Canada. Il fait beau et très chaud.
La 1er chose dont nous avions envie, malgré l’absence de RdV, a été de nous rendre à la clinique. Nous imprégner, là encore des lieux et sur tout voir si cette clinique existe bel et bien afin d’être certain que nous ne nous sommes pas fait mener en bateau.
Twig est là ! elle est belle, elle est propre. Finalement, elle est conforme à ce que nous avions vus sur google map… Intimidé, nous n’osons pas rentrer. Pour dire quoi d’ailleurs ? Nous poursuivons notre balade à pied à travers les magnifiques quartiers résidentiels à proximité de la clinique. C’est si beau, si bien entretenu, on se plait à rêver d’une vie nouvelle dans l’une de ces sublimes maisons au charme bien loin de chez nous.
Nous reprenons le métro direction Midtown. Dans les wagons, les gens sont très respectueux et relativement calmes. Nous descendons à Union Station. Enorme station de métro mêlée à la gare du pays. Une vraie fourmilière. Nous voici enfin dans la ville qui s’est précipitée à nous pour nos congés d’été. Nous nous baladons à travers les gratte-ciel et ses rues démesurées. Il y a bien des belles choses, mais après New York, la magie de la démesure n’est pas à la hauteur. D’autant que nous imaginions la ville ouverte sur le lac Ontario, il n’en est rien. Le lac est presque inaccessible depuis le centre. Très loin à pied, il faut franchir plusieurs routes pour accéder à un front de lac assez décevant. Après une belle journée, retour à l’hôtel.
La ville nous a malgré tout surpris par son dynamisme économique que nous ressentons, via ses chantiers partout et son immigration relativement importante. Assez bêtement, ayant connaissance de l’attente d’un tirage au sort pour qui veut un VISA canadien, vacance/travail, nous avions en tête, que le Canada était un pays plutôt fermé au monde extérieur. Que le bûcheron blanc en chemise était la majorité du pays. Il n’en est rien, chat GPT annonce en 2021, 46% de la population de Toronto est née à l’étranger. Cette ville est donc largement ouverte sur le monde, bien plus que dans notre imaginaire, ce qui explique peut-être son ouverture d’esprit sur la GPA.
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