Les choses se précipitent. Nous avions en tête de nous rendre au Canada vers Noël. Nous sommes fin juin et la problématique est assez claire. Soit, nous bousculons nos congés d’été qui ne sont pas encore réservés, soit on attend décembre et nous perdons quelques mois. Pour une fois, si nous prenons du retard, nous ne pourrons nous y prendre qu’a nous-même.
Comme d’habitude, joker ! Nous posons la question à Nathan de chez Proud Fertility. Et là encore, comme d’habitude, sa franchise a parlé. Pour lui, il faut même venir en juillet si cela peut faire bouger les choses… Oui, bah, août ça sera déjà pas mal.
Nous sommes début juillet, nous informons la clinique que nous venons en Août. Le médecin nous répond qu’il est en congé, pour un retour sur ses terres natales en Grèce, il ne pourra nous recevoir. Il y a un petit flottement, car pour les examens génétiques, c’est possible en Aout. Pour le don de sperme, personne ne sait nous répondre. Il est vrai que nous précipitons un peu les choses.
Quoiqu’il en soit, cette absence de décision rend jour après jour les billets d’avion de plus en plus chère. Grace, la encore à ma vie pro, j’ai compris, ou cru comprendre, en côtoyant des clients relativement efficaces, qu’il est parfois indispensable d’aller de l’avant pour faire bouger les choses. Attendre n’a jamais rien fait avancer. Nous décidons donc de nous appuyer sur mon retour d’expérience pour prendre un petit risque en réservant nos billets d’avion sans RdV à la clinique.
Nos vacances d’été seront donc en Amérique Nord !
L’idée est de prendre une plage assez large de 3 semaines, afin d’arriver à caler nos rdvs médicaux et cette belle étape clé du don de sperme. Les billets d’avion sont bookés. Pour faire en sorte que ça soit simple. Nous atterrirons à Toronto et repartirons de… Chicago.
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