Après nos grandes réflexions sur notre état d’esprit et nos ambitions, très vite, le juridique fait son apparition. Désormais, il nous faut un avocat ! Là encore, notre agence, Proud, nous rassure sur le processus, nous éclaire sur la démarche et nous oriente vers un avocat avec qui elle a des habitudes de travail. Nouvelle visio. Tjrs en anglais.
Il faut préciser que malgré notre niveau d’anglais scolaire plutôt du fond de la classe, pas très loin du radiateur, l’ensemble des interlocuteurs ont tjrs été extrêmement bienveillants, et n’ont jamais montré le moindre signe d’agacement sur les difficultés de compréhension. Il faut bien avouer que lors des discussions sur les termes médicaux ou les clauses de contrat, il y a bcp de vocabulaire que nous n’avons pas. Il suffit d’être agile & d’avoir l’habitude de se faire comprendre. Merci encore notre passion pour les voyages…
Bref, notre avocat a su nous mettre en confiance, nous a expliqué qu’il avait également eu recours à un parcours de GPA avec sa conjointe, à 3 reprises. Chapeau mec… Lui aussi est franc et relativement sans compromis sur ses explications. Il nous alerte lui aussi sur les délais. Il faut s’y préparer. Ça va être long. De par son attitude différente des standards européens, nous avons l’impression d’être dans une série américaine Nous apprécions le personnage, tjrs via sa franchise. Maître Sean Zaboroski sera notre Avocat !
Il nous explique que le contrat s’organise en 2 phases.
Phase 1, contrat tripartite entre la donneuse, mon conjoint, et moi-même. Les discussions juridiques appuis sur un point que j’avais négligé, jusqu’à présent. En tant que conjointe, ne donnant pas d’ovule, je n’aurais aucun lien juridique avec l’enfant Il faudra donc faire des démarches juridiques dès notre retour en France. Evidemment, nous en étions bien au courant, mais jusqu’à ce petit rappel de notre avocat, je vivais dans une sorte de déni sur les sujets. Ce rappel fait quand même un petit quelques choses.
La phase 2 sera rédigée ultérieurement avec la mère porteuse,
L’avocat nous prend en main et s’occupe de tout, jusqu’à ce que nous quittions le Cananda. Ses prix sont forfaitaires et non à l’heure. Il nous demande de nous positionner sur quelques questions qui semblent anodines, mais qui finalement sont assez pointues. La donneuse sera tel connu ou inconnu ? L’enfant pourra t’il accéder à l’identité de la donneuse ? Si oui sous quelle condition ? Si jamais mon conjoint ou moi-même décédons pendant la création des embrayons, que faisons-nous. On les détruit ?…
Comme d’habitude, tout cela est effrayant mais a le mérite de mettre à plat les éventuels problèmes à venir….

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