Nous souhaitions absolument prendre le temps de nous rendre dans l’arrière-pays, à la rencontre d’une autre partie du Canada. Churchill étant raisonnablement bien trop loin, nous louons pour l’occasion une grosse Mustang, direction North Bay, à 7h00 de route si nous ne prenons pas les autoroutes.
Là encore, tout y est. Autoroute gigantesque en sortie de Toronto, pick-up XXL avec canoë sur le toit, fôret de sapin à perte de vue, lacs scintillants, petits lacs, lacs immenses. Nous et notre mustang sur ces routes canadiennes à la poursuite de bébé…ça a été un moment particulièrement émouvant. Nous ne pensions pas passer de tels moments dans notre vie. Ce parcours éprouvant a parfois du bon.
Plus on s’éloigne de Toronto, plus notre imaginaire du Canada recolle avec cette réalité. Les gens sont agréables et sympathiques, ils semblent plus en lien avec la nature. Certains passants nous hèlent avec un petit Nice Car à l’attention de notre grosse mustang noire cabriolet, osons le mot, de beauf. En France, ça serait plutôt pour la rayer… Nous nous arrêtons dans des fêtes de village, à Sundridge et ailleurs, où vendeurs de santiag, stand de police permettant de promouvoir le métier, & exposition des machines Caterpillar sont mélangés dans un joyeux bazar. Nous nous sentons bien plus à l’aise que Toronto. Nous sommes prêts à partager un peu de notre vie avec une famille issue de cette culture.
Nous poursuivons notre petit road trip à la rencontre des 1er motels. Là encore, comme dans les films, avec en supplément, cette merveilleuse découverte au petit déjeuner, la machine à gaufre automatique en libre-service, avec le distributeur de pâte a gaufres à ses côtés. Paul Bocuse n’a qu’à bien se tenir.
Nous découvrons également les routes non revêtues, parfait pour le mustang, la bouffe grasse et beaucoup trop frit, les airs de repos ressemblant à des diner… Il y a quand même quelques petits regrets, pas d’ours en vu. Ni blanc, ni brun et tout pareil pour la neige … Mais notre petit doigt nous dit que nous reviendrons.
Nous prolongeons nos vacances vers les US. Un autre monde, bien plus intimidant face à la démesure culturelle qui nous fait dire que la GPA au Canada était un très bon choix.

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