Ça yé, nous sommes prêts. Pas encore à devenir parents mais à envoyer un mail. Après quelques recherches, nous avons ciblé ProudFertily, Agence de mères porteuses au Canada. Il s’agit d’une très petite agence et c’est bien cela qui nous a convaincu, plutôt que d’être noyés dans une agence XXL, où nous ne serions qu’a numéro de dossier. Et oui, finalement, pour nous, l’aventure se fera au pays des bûcherons. Après vérification de loi canadienne, l’enfant ne sera pas obligé de porter la dite chemise à vie.
La short list était USA ou leur voisin, le Canada. Si nous étions un peu hypocrites, nous dirions que le choix s’est fait pour le Canada car la GPA y est purement altruiste & sans rémunération des mères porteuses. Notre choix n’est bien évidemment pas si net. La générosité des mères porteuses est bien évidement une valeur à laquelle nous croyons profondément et qui a guidé nos recherches tout au long du processus, mais malheureusement, ce n’est pas l’unique argument. Il y a le financier qui entre en jeu. Les US sont beaucoup plus cher, peut-être 50 %, & malgré ce que pense mon client sur les objectifs à atteindre, à moment, on arrive quand même à une certaine limite.
Et finalement ce choix du Canada ne se fait pas à reculons.
Bien que nous n’y ayons jamais mis les pieds dans ce pays, le Canada et surtout ses habitants, nous semblent plus à échelle humaine, davantage connectés à la nature, plus proche du contexte européen que leurs déjantés voisins américains, que nous avons eu la chance de rencontrer à New York, cette ville complètement folle… Bonjour les stéréotypes.
Quoi qu’il en coûte, en soi, dans notre imaginaire, & au-delà des problématiques financières, nous arrivons davantage à nous imaginer tisser des liens avec une famille Canadienne plutôt qu’une américaine. Cela a profondément guidé notre choix, bien que notre théorie, aussi belle soit elle, ne soit basée sur absolument aucun élément factuel…
Le revers de la médaille est qu’une démarche altruiste attire forcément moins de mères porteuses. Il y a donc davantage d’attente au Canada plutôt qu’aux USA. Paraît-il que cela peut être long. Affaire à suivre…
N’empêche que notre mail est parti. Cela nous a profondément remplis de joie.

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